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Démarrer l’année en se contredisant, cela commence bien… !!! mais j’assume !!! Je suis fidèle à ma devise :"Rien n'est définitif !"
Il y a 7 mois, j’écrivais un article sur le marché saturé du coaching. Sollicitée, récemment, par de futurs coachs, je les ai invités à lire cet article. En le relisant après quelques mois, je me suis dit que je n’écrirai plus les choses comme cela. J’ai évolué et aujourd’hui je ne répondrai pas ainsi. Vous me direz 7 mois c’est rapide pour changer d'avis. Je vous réponds il vaut mieux changer d'avis et avancer. La vie est mouvement et mes expériences m'amènent à bouger. Alors voici mes nouvelles réponses pour de futurs coachs qui souhaitent réussir leur reconversion ou des anciens coachs qui souhaitent retrouver la voie du succès.

J’avais commencé mon article par ceci : « De nombreux cadres souhaitent réveiller leur vie professionnelle en remettant l’humain au cœur de leur job. Soutenir des personnes dans leur projet de réalisation d’eux-mêmes, aider les autres à aller mieux, à s’épanouir… sont les motivations sincères portées par des coachs ou de futurs coachs dans ce début du XXIème siècle. C’est une des résultantes de notre monde occidental actuel. Cette lame de fond a commencé à la fin du XXème siècle et s’amplifie aujourd’hui. Un marché saturé le coaching ? Les coachs peuvent-ils réellement gagner leur vie ? Faut-il se diriger vers cette profession ? Si oui, comment réveiller sa vie de façon réaliste ? »

Je ne changerai pas un mot à cette introduction et j’ajouterai 2 nouvelles questions : Comment procéder pour réussir comme coach ? Que faut-il changer à sa façon de penser ?

Ah oui, c’est carrément un changement d’angle et même un retournement. Alors, je vous explique comment j’en suis arrivée à cette réflexion.

Un marché saturé le coaching ?

Tout le monde veut devenir coach ! On peut dire que c’est le mal du siècle ! et… c’est un coach qui vous le dit ! 🙂 De plus, le mouvement s’accentue…

Le métier de coach est un beau métier.

Le marché est saturé mais qu’est-ce qui n’est pas saturé aujourd’hui ? Et puis, n’est-ce pas le signe qu’il y a une réelle demande avec de nouveaux types d’offres qui sortent des cadres habituels ?

Alors reprenons les choses d’une autre façon.

C’est quoi le coaching ?

Tout le monde se dit coach maintenant. Alors cela veut dire quoi ?

Je dirai qu’un coach est une personne qui aide une autre personne à aller d’un point à un autre, à atteindre un objectif précis, un but personnel ou professionnel, à obtenir un résultat.

Cette aide peut être de nature ou niveaux divers comme dans une liste à la Prévert :

  • Trouver un emploi, évoluer dans son job, régler des problèmes relationnels au travail, développer de nouvelles compétences, construire un projet professionnel, gérer une difficulté professionnelle…
  • Sortir d’un conflit familial, professionnel, avec son employeur, avec son voisin, ses enfants
  • Perdre du poids, acquérir des bonnes habitudes alimentaires et/ou sportives, une bonne hygiène de vie, apprendre le yoga…
  • Améliorer sa vie quotidienne, changer des comportements, sortir de la solitude, trouver l’âme sœur, se relooker …
  • S’installer dans un nouveau pays, découvrir et s’approprier une nouvelle culture, apprendre une langue…
  • Organiser une fête de mariage réussie, un évènement professionnel…
  • Gérer les finances de son entreprise, organiser son entreprise, former ses salariés…
  • Écrire un livre, un blog,
  • Créer un site internet, se rendre visible sur les réseaux sociaux…
  • Acquérir un bien immobilier, rénover son domicile, …
  • … etc etc

Il s’agit de marchés B2B* ou B2C* très différents les uns des autres. Un certain nombre de consultants, de prestataires de service, d’indépendants mettent déjà leurs expertises au service de leurs clients. Il n’y a rien de nouveau et ils ne se définissent pas comme coach.

Aujourd’hui on est « coach en quelque chose » ou un expert qui accompagne ses clients.

Cela peut faire bondir certains, mais au-delà des prises de positions diverses c’est une réalité quotidienne véhiculée dans le langage courant.

La demande des clients change

Actuellement, les prospects et les clients expriment davantage un besoin d’accompagnement, de conseil, de soutien, de présence, de disponibilité…

Chacun passe, seul, une grande partie de son temps devant son écran. Les relations sont vécues différemment.

La complexité des systèmes inquiète sur la capacité de comprendre l’ensemble des enjeux, chacun se sent démuni…

Le besoin de relation prime sur l’expertise.

Est-ce pour compenser les évolutions technologiques qui ont supprimé des relations humaines ?

C’est possible, en tout cas, se positionner et maitriser la relation d’aide devient une compétence à acquérir quel que soit l’expertise proposée.

C’est là que se jouera la promesse et la valeur ajoutée.

La relation d’aide n’est plus l’apanage des coachs, des psys ou des travailleurs sociaux…

Le marché décide

Ce changement de paradigme conditionne, à mon point de vue, le démarrage du métier de « coach en … » aujourd’hui ou son rebond pour les plus anciens.

C’est-à-dire que la personne en reconversion professionnelle – ou le coach traditionnel qui piétine – devra se penser d’abord comme un entrepreneur porteur d’une expertise.

Avoir une idée pour une cible précise à qui le « coach en … » peut apporter facilement une valeur ajoutée. Puis, construire une offre et valider que celle-ci correspond bien à un marché.

Le marché décide si votre idée mérite d’exister.

Et tant que l’offre ne correspond pas à un marché, il est inutile de s’engager dans diverses formations de coachs. Pourquoi ?

S’il n’a pas trouvé son marché, le coach n’existe pas.

Les premières formations – et accompagnements – à suivre sont ceux qui aideront le coach à définir une offre qui lui permette de trouver un marché.

Construire l’offre est un moment de vérité avec soi-même, un parcours initiatique de « coach en … » bien différent des formations classiques au coaching.

Aller chercher en soi les compétences que je peux vendre demande une sacrée confiance en soi.

Cela bouscule les peurs et aide à franchir des barrières mentales qui freinent et empêcheront de réussir en tant qu’entrepreneur.

Penser à l’envers

Certaines ou certains bondiront, peut-être, en lisant ces propos m’opposant toutes les valeurs et compétences nécessaires à la déontologie, l’éthique etc…du coach. Elles sont essentielles pour bien exercer un métier, quel qu’il soit, mais ce n’est pas mon propos.

Cela pourra surprendre ou même choquer mais au regard de l’évolution de la société et de ce qu’est de nos jours le coaching – voir début de l’article -, orienter des salariés en recherche d’un métier plus humain vers des formations au coaching, longues et/ou onéreuses, c’est les mettre en difficulté et ne pas entendre réellement leur demande initiale qui est de sortir des entreprises trop lourdes, trop complexes qui déshumanisent. Ces personnes souhaitent d’abord…

Remettre l’humain au cœur de leur job !

Inciter une personne à passer à l’action sans perdre de temps, en créant une offre, la concentre vers ses ressources et la pousse à les valoriser. C’est nettement plus dynamisant que de chercher à acquérir un diplôme.

Aider d’abord à franchir les peurs par le passage à l’action.

Ce premier passage à l’action est initiatique. La personne peut se révéler à elle-même, retrouver du plaisir – même si ce n’est pas facile -, une motivation et un engagement dans une réussite.

La prise de risque remet de la vie dans la vie.

Tout le monde n’a pas l’état d’esprit d’un entrepreneur. Passer rapidement à l’action évitera à beaucoup de partir dans des impasses voire de bruler leurs réserves financières. L’effet « électrochoc » du principe de réalité favorise la prise de conscience.

L’expérience donne un autre regard et ré-humanise.

La volonté de répondre à son marché rend exigent pour soi-même et favorise la montée en compétence. Elle se fera naturellement en fonction des difficultés rencontrées auprès des clients et prospects ou de l’évolution du marché qui inciteront à investir pour se former et rester excellent.

Penser à l’envers c’est agir avec ce que l’on a pour trouver le plus court chemin vers l’argent en privilégiant l’offre et monter en compétences dans un deuxième temps.

Penser à contre-sens de la pensée générale sur le démarrage des coachs.

Un apprentissage expérimental

C’est ce qui conduit à :

  • privilégier l’apprentissage des outils du 21ème siècle pour attirer des prospects avec une stratégie adaptée puisque nous vivons à l’ère de l’économie digitale.

Le coach qui réussit c’est celui qui sait se rendre visible pour son marché.

  • s’entourer de personnes qui ont la même règle du jeu :

C’est le marché qui décide, trouve d’abord ton marché !

Tout ce chemin initiatique de l’entrepreneur, fortifie le coach et lui donne un état d’esprit différent. Il apprend à écouter le besoin, à valoriser sa valeur ajoutée et à affronter le jugement des autres.

Connaitre, dès le départ, la véritable règle du jeu favorise la réussite !

Pour terminer, je dirai que dans mon précédent article, je n’avais pas encore « désappris » suffisamment de choses pour arriver à penser à l’envers. J’ai pu, même, décourager les futurs nouveaux coachs ou anciens coachs. Aujourd’hui je les oriente en leur donnant la clé d’or qui leur ouvrira la porte du succès et de la réussite. Un tout autre état d’esprit…!

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* B2B = Business to Business * B2C = Business to Customer
Article publié sur LinkedIn le 10 janvier 2019