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La question de la puissance s’adresse autant aux hommes qu’aux femmes. De l’impuissance des femmes découle celles des hommes et réciproquement ! Alors qu’est-ce qui se joue dans cette puissance non assumée. Quelles en sont les conséquences ? Qu’est-ce qui peut donner aux femmes l'envie, ce mouvement d’oser être elles-mêmes ? Les hommes et les femmes se retrouvent sur ce chemin d’oser affronter leurs peurs invisibles pour libérer leur puissance d'être.

Des jeux relationnels où tout le monde perd

J’ai observé que à chaque fois que les femmes étouffent leur puissance d’être elles-mêmes, cette dernière revendique d’une façon ou une autre…

Cette puissance étouffée se diffuse en douce, par en dessous,

ce qui crée des désordres relationnels qui peuvent aller jusqu’à la manipulation.

Quand les femmes n’assument ou n’osent pas leur puissance, elles perdent de leur singularité, de leur « originalité d’être » et se retrouvent dans des jeux relationnels délétères entre elles ou avec les hommes.

Des jeux relationnels qui nourrissent la soumission, la domination car ils sont mus par la peur. Ils entravent la créativité, l’énergie, la liberté d’être.

C’est pourquoi j’ose écrire que de l’impuissance des femmes découle celles des hommes et réciproquement !

Se penser puissante pour se vivre puissante

Cette réflexion, je la porte depuis des années et je ne peux m’empêcher de vous citer un extrait de mon premier roman Cerise au Soleil – L’avenir d’Esperanza page 115 – 2ème édition.

« (…) à nous intéresser à la place de la femme, à l’éducation des petites filles.

Comment leur inculquer, leur insuffler qu’elles portent en elles une puissance identique à celle des hommes ?

Comment sortir du cercle vicieux des victimes, ces fausses soumises qui manipulent leur entourage ?

Se vivre puissante, avoir la maitrise de sa vie c’est posséder un socle d’énergie, une force.

Il y a tant à faire pour changer ces représentations que nous avons absorbées à notre « corps – cœur et cerveau défendant ».

Tant de femme n’osent pas. (…)»

Retrouver l’envie d’être soi

Libérer sa puissance demande de l’envie et de l’audace. Parce qu’il s’agit d’oser être soi pour être à la bonne place, sa place singulière, originale car c’est la nôtre.

 Personne ne pourra l’occuper à notre place.

Bien sûr que cela demande du courage car il s’agit d’affronter ses peurs. Souvent invisibles, elles sont toujours très fortes pour se déguiser sous des apparences trompeuses qui empêchent de passer à l’action.

 Quel est mon moteur pour oser ?

Mon premier moteur pour oser, avec toutes mes maladresses, mes ratées, fut la venue au monde de mes deux filles. Elles m’ont donné audace et force.

J’ai voulu éperdument qu’elles deviennent des femmes libres et j’ai osé être moi.

Mon dernier moteur est mon roman. Écrire un roman c’est déjà franchir une étape… Y croire suffisamment pour oser l’auto-publier, une 2ème étape… Puis, promouvoir ce livre une 3ème étape et… alors découvrir les retours de lecteurs confirmant que vous avez bien fait d’oser...

Cela donne une énergie incroyable de défendre sa création et la faire vivre.

S’inspirer d’autres femmes qui ont osé

D’autres femmes sont poussées de l’intérieur par une force impétueuse à oser être elles-mêmes. Ou bien ce sont des évènements qui les révèlent à elles-mêmes et au monde.

 Je vous invite à écouter les témoignages des femmes interviewées par  Mélisande Mallet sur sa chaine YouTube « Audace&co » #La chronique audacieuse. J’ai eu le plaisir et l’honneur d’être interviewée par elle ce mois-ci. La vidéo se trouve en bas de l’article.

Pour terminer, je dirai que libérer sa puissance, c’est transformer sa vie en une aventure qui a du goût et du sens. De plus, franchir le mur invisible de nos peurs apporte une joie, une sérénité et une confiance incroyable. Ce chemin audacieux humanise celles et ceux qui le choisissent. Les hommes et les femmes qui assument d’oser leur puissance d’être au monde sont aptes à vivre l'altérité.